CAFE PHILO : Animation Danielle FERUT – Eliane REVEL
Jeudi 7 octobre 2010 (10 personnes) Bar du Portail - Auribeau
Thème choisi « Faut-il toujours dire la vérité »
Du point de vue moral, il nous est préférable d’être sincère, aussi préférer la vérité au mensonge
Faut- il : devoir, nécessité,
Devoir : obligation, contrainte de dire…
Il y a deux définitions du droit (devoir) l’un obéissance à la morale et l’autre à la loi, la vérité qui s’oppose au mensonge. Par ne pas dire la vérité nous entendrons avoir la volonté de cacher quelque chose à autrui (donc mensonge).
Non…pas toujours. Car si la vérité fait du bien à celui qui la dit, elle peut faire beaucoup de mal à celui qui la réceptionne. A chacun sa vérité, l’important n’est pas la conformité des paroles avec la réalité, mais le sens ce que l’on affirme
Il faut toujours dire la vérité, n’oublions pas que la vérité est le produit d’un jugement qui reste humain par définition, d’autre part se taire n’équivaut pas à mentir lorsqu’on ne nous demande rien, il ne faut pas confondre mensonge par omission et discrétion, lorsqu’on ne veut pas se mêler des affaires d’autrui.
Conclusion : la vérité est toujours à dire car libératrice (envisagée comme possédant une certaine force de conviction pouvant libérer). La vérité est à dévoiler et éventuellement toute mais cela peut dans certains cas prendre du temps en fonction des circonstances, l’essentiel étant toujours de respecter la personne d’autrui comme la sienne.
CAFE PHILO : Animation : les participantes (Eliane REVEL, Bernadette CLAUDEL, Claudette CORSINI et Jacqueline Fillaud, Danielle FERUT)
Jeudi 4 novembre 2010 (5 personnes) salle de la cantine à l’ancienne école- Auribeau
Thème du débat : autour de plusieurs livres - la fille de papier de guillaume Musso, .Un pays à l’aube de Dennis Lehanne, la reine violée de Chantal Touzey et premier jour de Marc Levy.
Le but est d’arriver a parler du livre afin que l’assistance ai envie de le lire, bien sûr il ne faut pas dévoiler toute l’histoire, juste ce qu’il faut pour amener la où les personnes a le lire, ce qu’a réussi à faire Claudette pour « le premier jour » de Marc Levy.
Bernadette n’a pas voulu tout dévoiler sur la fille de papier, juste assez afin d’inciter les participantes à le lire.
Eliane à a son tour a fait un bref condensé de la « Reine violée » avec le concours imprévu de Claudette professeur d’histoire qui a commenté « la folie » de la Charles VI, un cours d’histoire bien intéressant.
L’animatrice quand à elle a raconté très brièvement la rencontre de trois personnage, dans les années 1918 et dans une Amérique en construction, de Danny Goughelin policier irlandais avec Luther noir et passionne de Base-ball et le champion du monde de baseball Babe Rhut, tout çà en 1918 et qui est « un pays à l’aube.
CAFE PHILO : Animation Danielle FERUT
Jeudi 2 décembre 2010 ( 8 personnes) Bar du Portail - Auribeau
Thème choisi au précédent café philo : « Prier est il un réflexe de peur ? «
Effectivement « prier » peut être un reflexe lorsqu’on à peur (peur pour ses proches, pour soi même).
Dans la discussion très vite est contestée la définition de la prière comme un reflexe de peur. D’abord parce que la prière est une action et pas toujours un réflexe, ensuite prier n’est pas forcément lié à la peur. Prier c’est invoquer – demander instamment. Généralement c’est demander à Dieu –aux Dieux, prier signifie donc rechercher une relation avec une puissance supérieure et invisible que l’on nomme Dieu ou autrement selon les civilisations. La plus fréquente des prières est peut être la prière de demande ou de protection pas forcément liée à la peur. Une prière peut nous aider à assumer une réalité aussi pénible qu’elle soit. Dans les prières de remerciements et de méditation qui sont des concentrations sur soi même, un dialogue avec quelque chose de divin en soi, le croyant est il si loin de l’incroyant ?
Café-PHILO : Eliane REVEL
Jeudi 6 janvier 2011 (6 personnes) salle de la cantine de l'ancienne Ecole.
Thème choisi lors du précédent café-philo : "Surveilles tes pensées, elles sont le commencement de tes actes."
Deux questions essentielles à propos de cette phrase:
- La pensée est-elle toujours le commencement d'un acte?
- Peut-on et doit-on surveiller ses pensées ?
Pour la 1ère question, nous avons fait remarquer qu'il est nécessaire de différencier pensée et acte, l'acte de penser existant en lui-même; la parole, réalisation matérielle de la pensée est un
acte plus perceptible. Enfin des liens existent entre la pensée et tous les agissements des hommes. La pensée précède la réalisation de nos actes de manière plus ou moins consciente,.. Nous
pourrions donc parler plus correctement de « réalisations matérielles de la pensée » au lieu de parler d'actes. Dans ce cas-là, on peut dire que la pensée est toujours le commencement
d'un acte mais que celui-ci ne se réalise pas forcément .On en arrive donc ici à la 2ème partie de notre réflexion: pouvons-nous et devons -nous « surveiller nos pensées »?
Le mot « surveiller » ne plaît pas à un certain nombre d'entre nous. Si cela veut dire « censurer », c'est plus dangereux qu'utile.. Certains de nous estiment qu'il ne s'agit
pas de « censurer – surveiller mais plutôt d'une attention à ce qui se passe en nous. Il nous arrive couramment de « chasser une pensée » (l’expression est connue) parce
qu'elle nous gêne ou nous fait peur. Pourquoi alors ne pas plutôt y prêter attention et en parler? La parole peut-être libératrice et pourrait nous éviter des actes qui ne correspondraient
pas à la morale que nous avons choisie.
Le temps à très vite passé et l’heure de la séparation à plus que sonné, nous nous quittons en ayant programmé le thème du prochain café-philo. Jean Pierre s’est proposé d’animer le prochain débat du 3 février en choisissant les « Templiers ». Très vaste et intéressant sujet…rendez-vous le jeudi 3 février au Bar du Portail
CAFE-PHILO : Jean Pierre TACHEDJIAN.
Jeuudi 3 février 2011 (8 personnes) Bar du Portail.
Thème choisi lors du précédent café Philo : "Les Templiers" et animé avec passion par jean Pierre.
L’ordre du Temple était un ordre religieux et militaire issu de la chevalerie chrétienne du Moyen Age, dont les membres étaient appelés les Templiers.
Cet ordre fut créé le 22 janvier 1129 à partir d'unemilice appelée les Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon.
, Le roi Baudouin II leur octroya une partie de son palais de Jérusalem, à l'emplacement du Temple de Salamon et ne furent pas les seuls chevaliers à avoir fait partie de la milice avant que celle-ci ne devienne l'ordre du Temple. Hugues de Payns et Geoffroy de Saint-Omer ne furent pas les seuls chevaliers à avoir fait partie de la milice avant que celle-ci ne devienne l'ordre du Temple. Voici donc la liste de ces chevaliers, précurseurs ou « fondateurs » de l'ordre
Hugues de Payns originaire dePayns en Champagne.
- Geoffroy de Saint-Omer, originaire de Saint-Omer dans le comté de Flandre
- André de Montbard, originaire de la Bourgogne ;
- Payen de Montdidier, originaire de la Somme en Picardie ;
- Geoffroy Brisol, originaire de Frameries dans le comté de Hainaut ;
- Rolland, originaire du marquisat de Provence ;
- Archambault de Saint-Amand ;
Le premier don (de trente livres angevines) reçu par l'ordre du Temple vint de Foulque, comte d'Anjou, qui devint par la suite Roi de Jérusalem.
Il œuvra pendant les XIIe et XIIIe siècles à l'accompagnement et à la protection despélerins pour Jérusalem dans le contexte de la guerre sainte et des croisades. Il participa activement aux batailles qui eurent lieu lors des croisades et de la Reconquête. Afin de mener à bien ses missions et notamment d'en assurer le financement, il constitua à travers l'Europe chrétienne d'Occident et à partir de dons fonciers, un réseau de monastères appelés commanderies
Après la perte définitive de la Terre sainte en 1291, l'ordre fut victime de la lutte entre la papauté et le roi de France, Philippe le Bel. Il fut dissout par le pape Clément V le 13 mars 1312[] à la suite d'un procès en hérésie. La fin tragique de l'ordre mena à nombre de spéculations et de légendes sur son compte.
Deux heures d’histoire et un débat plus que passionnant et toujours beaucoup de choses à dire sur « le trésor des templiers ». Nous y reviendront…
Avant de se séparer nous avons programmé le prochain thème du café-philo , il a été choisi « l’Au-delà » un très vaste sujet …qui sera débattu au Bar du Portail le : Jeudi 3 mars 2011.
CAFE PHILO : Ephie – médium et Danielle Ferut.
Jeudi 3 mars 2011 (15 personnes) Bar du Portail
Thème choisi lors du café philo précédent « l’au-delà existe-t-il ? »
L’au-delà est le terme générique désignant selon les croyances les mondes non terrestres qui accueillent les âmes après la mort.
L’au-delà est le terme désignant un concept présent dans presque toutes les religions sous la forme d’un ensemble de croyances et qui est décrit comme un monde plus ou moins complexe auquel nous n’avons pas accès en temps que mortel et que nous pourrions avoir accès à ce monde après la mort par le biais de notre âme.
L’au-delà est-il simplement un monde inaccessible aux êtres matériels ?
Dans le milieu scientifique, en France il est mal vu de faire état de sa croyance en Dieu et de sa foi en l’au-delà c’est ce qu’écrit le Docteur Jean Jacques Charbonier dans son dernier livre » La médecine face à l’au-delà » il raconte des expériences vécues par des médecins, infirmières. Comme il le mentionne sur son site internet ses positions sont très affirmées sur l’après vie et lui ont valu bon nombre d’attaques et d’inimitiés.
Nous ne pouvons parler de l’au-delà sans parler de spiritisme et le spiritisme fait peur, pour la majorité des gens ce mot évoque les tables tournantes alors qu’un spirite est une personne qui communique avec l’esprit des morts par l’intermédiaire d’un médium. On peut être spirite sans être médium et inversement.
Dans notre groupe, une grande majorité de personnes ont vécu « des expériences » des signes qui nous font penser qu’il y a quelque chose après la mort.
En discutant avec les personnes qui ont vécu des expériences de mort provisoire, on se rend compte qu’en ce qui les concernent, l’existence d’une vie après la mort est assimilée à une certitude absolue que toutes les preuves scientifiques argumentant cela sont, pour leur propre conviction, totalement inutiles.
Peut-être que l’acception de la réalité de l’au-delà par la science et la médecine contribuera grandement à une évolution culturelle qui est en marche pour un jour faire place à un monde plus tolérant, plus aimant et plus spirituel.
Il suffit parfois de se fier à ses intuitions et à ses ressentis pour comprendre et accepter sans avoir la moindre explication rationnelle à donner (docteur J.J Charbonier).
En 2h nous n’avons fait que survoler le sujet et il y encore tant à dire que nous y reviendrons, c’est promis….