Comprendre pour agir contre LES VIOLENCES CONJUGALES
Sujet bien d’actualité et encore un tabou malgré les différentes actions menées par les pouvoirs publics et les différentes associations. Mais c’est dans les actions locales, en informant, que nous aurons une approche plus claire de l’ampleur de ce fléau et pourrons enfin si ce n’est y mettre un terme, du moins aider ces hommes et ces femmes dans leur désarroi.
Les violences conjugales sont une atteinte volontaire à l’intégrité de l’autre, une emprise, un conditionnement dont il est difficile aux victimes de sortir.
Violences conjugales : des idées reçues, des mythes
- La violence conjugale ne concerne que les milieux défavorisés et les alcooliques
- Une femme qui travaille, si elle reste, c’est qu’elle aime ça
- Ça ne nous regarde pas, c’est leur vie privée
- C’est peut-etre un mari violent, mais c’est un bon père
- C’est de sa faute, elle ne sait pas y faire
- C’est elle qui le provoque
Violences conjugales fléau de tous les temps qui bénéficient du secret du privé
Les Violences conjugales sont présentes sur tous les continents de la planète
Les violences conjugales touchent des hommes et des femmes ordinaires, au delà de tous clivages politique, religieux, social, économique, ou culturel.
Il n’y a pas non plus de critère d’age, jeune ou moins jeune.
On ne nait pas violent, on apprend à le devenir
L’homme violent a souvent 2 visages :
Charmant, merveilleux dans la vie sociale, tortionnaire, méprisant et jaloux dans l’intimité du foyer
C’est un abus de pouvoir
Les différentes formes de violences
- violence verbale
- psychologique
- physique
- sexuelle
- économique (victime dépossédée de toute autonomie financière)
Des cycles qui s’inscrivent dans une spirale, au début il y a un couple, tout va bien, puis la tension s’installe dans la relation :
3mns de retard, on oublie d’acheter une baguette de pain, les clefs de voiture qui ne sont pas à leur place….
La victime tente d’abaisser la tension de son partenaire, elle a peur, paralysée, tétanisée, mais l’explosion aura tout de meme lieu, et si en plus il y a dépendance à l’alcool, les crises sont encore plus violentes.
La crise une fois passée, l’auteur tente d’en annuler sa responsabilité, la victime culpabilise, se sent démunie, détruite intérieurement.
Puis la lune de miel revient, l’auteur exprime des regrets, promet de se soigner, de ne plus recommencer, couvre de cadeaux, amoureux, tout recommencer…
La victime espère, pardonne, elle veut y croire, elle retrouve l’homme qu’elle a aimé, tout peut changer encore, retire sa plainte, rompt toute relation avec l’entourage.
C’est pendant ce processus de violence et de son emprise sur les victimes que les amis, la famille, les voisins, les professionnels ne comprennent plus et sont bien souvent déçus de l’attitude de la victime, se promettant de ne plus intervenir.
QUE FAIRE ???
Appeler police secours 17
Violences conjugales 3919
Association HARJES (aides aux victimes) 04 92 60 78 00
BRISEZ LE SILENCE, AGIR, PARTIR, SE PROTEGER, RASSEMBLER DES TEMOIGNAGES, PENSEZ AUX ENFANTS